Noos joue la convergence sur la gestion de ses abonnés

Premier cablô-opérateur français, Noos devait gérer un archipel de systèmes marketing de gestion des abonnés (TV, Internet, téléphonie). Son objectif est de migrer l'ensemble de ses données sur un seul et même système de gestion, pour optimiser la connaissance des ses abonnés, avoir une vision unique de sa base. « Cette BDDM va nous permettre de stocker toutes les informations relatives à nos abonnés pour mieux les connaître, tenir compte de leurs profils, et leur proposer des services appropriés d'Internet, de téléphonie et de télévision », explique Karl Bisseuil, directeur marketing de Noos. D'ici au mois de septembre prochain, le câblo-opérateur disposera ainsi d'un système d'information marketing totalement intégré et cohérent. Dans sa position de convergence, Noos se présente en effet comme un triple player TV, Internet et téléphone. L'idée est donc de parvenir à gérer les abonnés avec cette même logique de convergence. «Aujourd'hui, il n'est plus possible de fonctionner avec des données sur plusieurs systèmes marketing et commerciaux en parallèle. Notre priorité est de disposer d'un système de gestion unique qui soit capable de traiter et de facturer plusieurs produits, TV, Internet, téléphonie. Au moment ou l'abonné se mettra en contact avec nous, nous le reconnaîtrons au travers d'un seul système. Nous saurons définir quelle est sa position que ce soit en matière de TV, d'Internet et de téléphonie. » précise le directeur marketing de Noos. Réunir sur un même système tous les abonnés permettra également au câblo-opérateur de prendre en compte différents produits et services qui reposent sur des modes de consommations assez disparates. Le téléphone qui se consomme à la minute, la télévision qui fonctionne sur un mode radicalement différent et l'accès Internet qui lui se calcul par rapport au débit disponible. C'est la société EDS qui a été choisie pour accompagner le câblo-opérateur dans ce projet d'intégration. Et Karl Bisseuil de conclure : «L'étape la plus difficile a été de gérer deux bases en parallèle, le temps que la migration des données vers le nouveau système soit totalement réalisée.»